Styliste Free-lance

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Décryptages mode

Les 5 shoes indispensables de l’été 2015

Quelle belle occasion que l’approche des soldes d’été pour vous retrouver et faire le point sur les tendances à ne pas louper ! Cette semaine, j’ai décidé de faire un récap’ par jour des souliers qui feront le bonheur de vos pieds en cette saison estivale.

1. Les sabots pour les champêtres

Et on commence tout de suite par les sabots ! Nombreux à avoir été vu sur les défilés Prada ou Miu Miu, ils arrivent désormais dans nos boutiques à moindre coût. Longtemps emprunts de traditions rustiques, ils gardent leur caractère brut grâce à une épaisse semelle de bois et des clous bien plantés, mais se modernisent grâce à de multiples styles de brides. Croisées, tressées, colorées, irisées… elles déterminent ainsi des allures bohèmes ou plus glamour et s’adaptent à nos quotidiens urbains. On les portes volontiers en version seventies avec un jean flare et une blouse romantique ou encore avec une robe printanière. Le plus ? Oser les porter avec une paire de chaussettes douillettes, pour les soirs d’été un peu plus frais. Le don’t ? Personnellement, je fais l’impasse sur les sabots classiques à bouts fermés qui n’avantagent pas la silhouette avec leur couture centrale peu esthétique. En revanche, si l’on veut garder un peu d’authenticité, cap sur les sabots mules : must have de l’été! Les modèles sont si variés que quoi qu’il en soit, il est facile de trouver son bonheur. Voici ma sélection pour aujourd’hui.

Mais on se retrouve demain pour découvrir la suite des paires incontournables de la saison avec un nouveau zoom sur des bijoux qui ne quitteront plus vos pieds…

collage sabot fini

De haut en bas, de gauche à droite : Eden 65 €, Swedish Hasbeens 199 €, Jonak 85 €, Texto 59 €, San Marina 59 €, Topshop 72 €.

2. Les claquettes pour les midinettes

Quoi de mieux qu’une paire de claquettes, chic et pratiques, pour déambuler autour de la piscine cet été ? Minimalistes et épurées avec leur unique bride à l’avant, elles n’ont plus qu’à faire claque claque pour avertir la galerie de votre arrivée. Largement inspirées des claquettes en plastiques de notre bon vieux maître-nageur, José pour les intimes, ce modèle a fait le grand plongeons dans le milieu de la mode grâce à la collection La Piscine, de Jacquemus en 2013. Depuis, on assiste à un réel engouement pour l’univers rétro du grand bain avec des collections sport-chic aux maillots une pièce zippés, marinières en grosse maille, access’ en cordages et, on y vient, claquettes en plastique de rigueur. Aujourd’hui, pour jouer l’alternative, rien de tel que de miser sur des paires plus fantaisies et sophistiquées en cuir, en toile, et même ornées de cabochons. On les portes avec un jean droit légèrement retroussé et une chemise blanche plus stricte pour le tous-les-jours, ou même avec une robe de type portefeuille pour plus de féminité. Convaincues par ces nouvelles recrues ? Avec ça au bout des pieds, vous ferez un sans-faute. A une condition près : on prend garde à ne pas trainer des pieds en empruntant une démarche assurée. Parce que tout est là. Alors on saute le pas 😉 A demain pour découvrir le 3em modèle de mon palmarès. collage_claquettes

De haut en bas, de gauche à droite : Mellow Yellow 69 €, Monoprix 24,99€, Asos 32,99 €, Birkenstock 74,99 €, Topshop 68 €, Mango 59,99 €, Tory Burch sur TheOutnet.com 128 €, J.Crew 205 €.

3. Les espadrilles pour les puristes

Parce qu’il n’y a pas que des nu-pieds à porter en été, aujourd’hui on met le cap sur les mythiques espadrilles ! Si ces « sandales fermées » originaires du Pays Basque remontent à près de 4000 ans, on peut dire qu’elles restent à la pointe de la mode encore actuellement. Vues sur les défilés Dior, Chanel, ou encore Dolce & Gabbana, les chaussures en toile se réinventent en alliant la rusticité de leur semelle en corde tressée à des ornementations glamour des plus surprenantes. Daim, cuir, velours, façon croco, ou rebrodées de sequins… on adore leur version urbaine-luxe rehaussée d’une large semelle à plateforme et de lacets, à la limite des slip-on et des tennis tradi, le tout en gagnant quelques centimètres. Chic et pratiques, elles gardent leur confort pour s’adapter à un univers plus sophistiqué, loin des coquillages et crustacés. La basket chic étant devenue un incontournable de notre quotidien, on peut dire que l’espadrille de cet année s’adapte très bien à toutes les situations, tel que pour aller au bureau avec un jean près du corps et une veste plus structurée pour contraster. Autrement, on n’hésite pas à les porter négligemment sous une robe chemise façon blouse loose décontractée. Le must ? Les enfiler à la « va-vite » en écrasant le talon tel des mules que l’on aurait enfilé trop vite (à appliquer d’avantage avec des espadrilles basses pour éviter de supporter la lourdeur de la plateforme). Intemporel de chaque été, on en trouve aussi à trois sous en bord de plage à customiser à sa guise (à voir dans un prochain épisode), alors no panic si elles ne répondent pas encore à l’appel, je suis sûre que vous succomberez. En attendant, on se retrouve demain pour continuer notre inventaire des incontournables à shopper pendant les soldes d’été!

espadrilles_collage_clemence_guillermDe haut en bas, de gauche à droite : Chiara Ferragni 195 €, Topshop 124 €,  Zara 49,95 €,  Asos 24,99 €, Mango 49,99€, Pull & Bear 35,99 €, Texto 39 €, Dolce & Gabbana 435 € (à fleurs), Monoprix 39,99 € (naturelles).

4. Les kitten-heels pour les rétro-chic

C’est vendredi, vous songez déjà aux soirées du week-end mais ne savez pas quoi mettre à vos pieds pour tenir toute la nuit… ? Pas de panique, la mode sait aussi satisfaire nos besoins de confort, et ça tombe bien, puisque cette année, on adore les talons babies. Que ce soit sur le dernier défilé Dior ou dans nos boutiques, rien n’échappe à cette dernière tendance qui s’exprime par une large gamme de sandales aux talons tous mini petits. Si à la base, les « kitten heels » d’Audrey Hepburn s’apparentaient à un talon aiguille mesurant entre 3,5 et 5 centimètres, aujourd’hui ils ont su se réinventer en devenant bien plus large, gage de confort et de stabilité bien sûr. Carrés, ronds, mais surtout ornés de strass ou de cabochons… les modèles appelés sont loin de figurer dans la garde-robe de Mamie, alors on saute le pas pour une allure rétro très midinette. Avec, par exemple, on joue le jean boyfriend plutôt loose avec un polo qui va contraster avec le style chic, ou au contraire une robe moulante mais très basique qui prolongera la silhouette féminine tout en sobriété. Pas d’erreur en pariant sur une pièce telle que celle-ci qui saura bien soulager vos pieds en cas d’événements raffinés à honorer. Notre top 5 touche à sa fin, mais il reste encore demain pour ponctuer la semaine d’un modèle des plus symboliques ! kitten_heels_collage

De haut en bas de gauche à droite : Dune 106,99 €, Mango 49,99 €, Asos 40,99 €, Michael Michael Kors sur TheOutnet.com 70 €, Forever21 22€, Zara 49,95 €, Eden 85 €.

5. Les spartiates, pour les guerrières

Pour finir en beauté, j’ai choisi de me consacrer à LA sandale de l’été : la spartiate ! Vue sur les défilés Chloé, Valentino, Isabel Marant et bien d’autres, on peut dire que c’est l’immanquable de la saison. Et son succès ne date pas d’hier si l’on en croit les premières formes de chaussures semblables à celles-ci dans l’antiquité. Pour l’anecdote, ce n’était même pas les Spartiates qui portaient ces chaussures puisqu’ils se déplaçaient majoritairement pieds-nus, mais les Romains, qui ont donc contribué à leur démocratisation. Pour les combats de gladiateurs, on y retrouvait donc souvent des plaques métalliques servant de protection savamment harnachés, mais pour la vie de tous les jours les modèles étaient plus rudimentaires, simplement lacés de lanières de cuir. Aujourd’hui, c’est presque la même chose. Lanières fines à entrelacer, sangles à boucler, bandes à zipper… les modèles sont aussi variés dans leurs systèmes de fermetures que dans leur forme, plus ou moins haute. Selon les morphologies, mais surtout les envies, on choisit une spartiate proportionnelle à sa longueur de jambe et on l’adapte à sa tenue. Les hautes se porteront volontiers avec une robe courte (quoi que les fashionistas aguerris n’auront pas peur de tenter le chevauchement avec une jupe midi), les mi- hautes se porteront plutôt avec un short et une blouse romantique en mode bohème aventurière, tandis que les basses pourront se porter avec un pantalon. Globalement faciles à accommoder, on fait toutefois attention en les choisissant de prendre une fermeture pratique. Pour le modèle haut par exemple, la fermeture éclair à l’arrière serait un plus, ainsi que pour les lanières à entrelacer soi-même, attention à la chute des ficelles au moment de marcher ! Aussi, on ne lésine pas sur la crème solaire si l’on s’expose. Bronzage zébré rédhibitoire. Mais je suis sûr que vous serez des guerrières à la hauteur de vos nouveaux gadgets !

J’espère que cette semaine riche en chaussures vous aura convaincues et que vous vous sentez désormais parées pour affronter l’été avec style –en passant par la case soldes 😉 A très vite pour de nouveaux conseils mode. Lovespartiatescollage_clemence_guillerm De gauche à droite, de bas en haut : Ancient Greek Sandals 225 €, Zara 59,95 €, Forever21 26 €, Ash 165 €, Mellow Yellow 119 €, JustFab 39,95 €, River Island 115,99 €, KJacques 395 €, Jonak 52 €.

 

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Décryptages mode

Un bleu sinon rien

C’est le premier jour de la Fashion Week ! Pas question de faiblir en matière de mode !

Aujourd’hui, une nouvelle obsession me taraude. M’offrir une combinaison. Et pas n’importe laquelle. Un bleu de travail ! Idée un peu saugrenue ? Pas tant que ça, si on ramène ce que cette pièce si forte peut rendre portée au quotidien.

Parce que cette lubie n’est pas nouvelle, elle a eu le temps de mûrir depuis la saison dernière, lorsque j’ai vu débarquer Ilaria Casati -mon ex boss du ELLE- en combinaison Marc Jacobs. Imaginez, fin de l’été, fraîcheur doucement revenue, un look de demi-saison idéal… Une espèce de perfection à la fois brute, pas trop large, mais assez pour laisser penser à une silhouette désinvolte, un col tailleur fin et structuré, une série de boutons centrale raffinée…

Le juste milieu entre le vintage qui a vu renaître la combi et la salopette, la tendance denim qui va nous envahir cet été, le côté sur-français patriotique et pratique de l’uniforme que je recherche souvent à développer et la beauté minimaliste de ce bleu indigo profond. Une dégaine hyper masculine que l’on va s’amuser à contraster en la portant tout comme il faut.

bleu de travail

Avec la combi intégrale de type bleu de travail, il faut jouer la féminité (in)volontaire… La pièce se suffit à elle-même, alors on mise sur l’épure et le naturel. Pour moi, ce serai une chemise délicate, de préférence à motif, que l’on prendrait soin de laisser dépasser des manches de la combi retroussées. Pour le bas de jambe, même processus, on n’hésite pas à roulotter le pantalon pour laisser deviner la cheville sur une paire de tennis, relativement épaisses pour répondre aux volumes ou une paire de sandales à talons pour jouer le contraste. Trois boutons défaits pour dégager le décolleté, une ceinture improvisée avec une lanière de cuir négligemment nouée, ou un carré de soie réinterprété, et le tour est joué pour une allure nouvelle, méga sexy.

Aujourd’hui, je crois que je suis prête, et même un peu trop. Après avoir mené ma petite enquête et trouvé un exemplaire du même genre chez Bel Air, je me suis finalement résignée à me la faire moi-même cette combi. Non non, pas de A à Z…mais pourquoi pas aller shoper un ancien bleu de travail pour le retravailler ? On réajuste, on redessine l’encolure…Allez, pari lancé. Affaire à suivre. Par ici >>

ps: si on ne trouve pas la fameuse toile bleue comme terrain de jeu, on peut aussi miser sur une intégrale en jean qui fera son petit effet !