Mercredi 8 janvier: sortie du biopic sur Saint Laurent. Un retour sur cinquante ans de création fort attendu…
Impatiente. Comme une pile électrique sur son siège de cinéma.
J’attendais sa sortie depuis quatre mois déjà. Et voilà qu’il se présente à nous sur le grand écran. Le grand Yves Saint Laurent. Une balade au fil de sa vie au niveau de l’élégance du créateur. Une once de déception quant à l’image grandiose que je me faisais d’une telle histoire. Mais les acteurs sauvent la mise. Pierre Niney et Guillaume Gallienne sont époustouflants dans leurs rôles respectifs tant ils tiennent à la réalité. Leur histoire d’amour génère une vive émotion entre déchirement et pérennité. Une implication de Pierre Bergé que je n’avais -personnellement- jamais imaginé si forte dans le parcours du créateur.
Le film revient avec délicatesse sur les prouesses artistiques d’Yves Saint Laurent, de ses débuts chez Dior à son accomplissement personnel. On retrouve sa patte subversive dans des coupes déstructurées et androgynes, libérant la femme des contraintes. Au delà de ça, le biopic nous livre les facettes les plus sombres de son existence, entre abus et tourments.
Une sincérité en proie à des images somptueuses, défilant telles des bribes d’inspirations poétiques.