C’est le premier jour de la Fashion Week ! Pas question de faiblir en matière de mode !
Aujourd’hui, une nouvelle obsession me taraude. M’offrir une combinaison. Et pas n’importe laquelle. Un bleu de travail ! Idée un peu saugrenue ? Pas tant que ça, si on ramène ce que cette pièce si forte peut rendre portée au quotidien.
Parce que cette lubie n’est pas nouvelle, elle a eu le temps de mûrir depuis la saison dernière, lorsque j’ai vu débarquer Ilaria Casati -mon ex boss du ELLE- en combinaison Marc Jacobs. Imaginez, fin de l’été, fraîcheur doucement revenue, un look de demi-saison idéal… Une espèce de perfection à la fois brute, pas trop large, mais assez pour laisser penser à une silhouette désinvolte, un col tailleur fin et structuré, une série de boutons centrale raffinée…
Le juste milieu entre le vintage qui a vu renaître la combi et la salopette, la tendance denim qui va nous envahir cet été, le côté sur-français patriotique et pratique de l’uniforme que je recherche souvent à développer et la beauté minimaliste de ce bleu indigo profond. Une dégaine hyper masculine que l’on va s’amuser à contraster en la portant tout comme il faut.
Avec la combi intégrale de type bleu de travail, il faut jouer la féminité (in)volontaire… La pièce se suffit à elle-même, alors on mise sur l’épure et le naturel. Pour moi, ce serai une chemise délicate, de préférence à motif, que l’on prendrait soin de laisser dépasser des manches de la combi retroussées. Pour le bas de jambe, même processus, on n’hésite pas à roulotter le pantalon pour laisser deviner la cheville sur une paire de tennis, relativement épaisses pour répondre aux volumes ou une paire de sandales à talons pour jouer le contraste. Trois boutons défaits pour dégager le décolleté, une ceinture improvisée avec une lanière de cuir négligemment nouée, ou un carré de soie réinterprété, et le tour est joué pour une allure nouvelle, méga sexy.
Aujourd’hui, je crois que je suis prête, et même un peu trop. Après avoir mené ma petite enquête et trouvé un exemplaire du même genre chez Bel Air, je me suis finalement résignée à me la faire moi-même cette combi. Non non, pas de A à Z…mais pourquoi pas aller shoper un ancien bleu de travail pour le retravailler ? On réajuste, on redessine l’encolure…Allez, pari lancé. Affaire à suivre. Par ici >>
ps: si on ne trouve pas la fameuse toile bleue comme terrain de jeu, on peut aussi miser sur une intégrale en jean qui fera son petit effet !